Mille et une nuit de concert
Un soir d'hiver près du boulot
Je vais à un concert nouveau.
Y jouent des excellent amis.
Je viens en bonne compagnie.
Après une légère dérive,
Dû à une recherche naïve,
On trouve finalement notre entrée
Et on peut enfin s'installer
Là tous les flutistes s'agitent,
Leur moment arriva bien vite.
Une fois leurs morceaux passés,
L'Harmonique a pu commencer.
Sous les lumières de la scène
Les notes et mélodies s'enchainent;
Les uns trépidants d'impatience,
Les autres plongés dans la danse.
Malgré une terrible assise
Tous ces contes se réalisent.
Milles et une nuits en orchestre
Par celle que Sultan séquestre.
On se voit braver tous les flots
Au milieu de tous les sanglots
Puis au coeur d'un combat à mort
Où tonnent les coups et les cors
Malgré mes deux lourdes paupières,
Ces sons m'offrent la terre entière.
L'ultime fin me réveillant,
Je voudrais un tapis volant
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)